Geneviève Paquet est enseignante à la Technique en gestion et intervention en loisirs au Cégep de Rivière-du-Loup. Dans le cadre de cette capsule des « Actrices et acteurs inspirants de la FAD », nous sommes heureux d’avoir pu discuter avec elle du programme délocalisé en loisirs. Voici un résumé de notre rencontre inspirante!

Tout a commencé en 2019, lorsque le Cégep de Chicoutimi a contacté la direction du Cégep de Rivière-du-Loup afin d’avoir une antenne pour la Technique en gestion et intervention en loisirs ; d’une part pour répondre au manque de main-d’œuvre, et de l’autre, pour la notoriété du programme de Rivière-du-Loup, qui existe depuis plus de 50 ans. Après une étude de faisabilité, le projet est né en 2020, en pleine pandémie.

Un programme délocalisé, c’est quoi?

L’objectif d’un programme délocalisé est d’offrir les cours à deux classes (ou plus!) en formule synchrone. Les personnes étudiantes sont donc en classe à Rivière-du-Loup et à Chicoutimi, et se voient mutuellement sur des écrans posés au mur afin de favoriser la collaboration. La personne enseignante donne également le cours en classe, en alternant d’un campus à l’autre à des moments clés de l’année. Notons que les jeunes de Chicoutimi suivent leurs cours de formation générale avec le personnel enseignant de leur cégep.

Plusieurs initiatives ont été mises en place pour faire de ce projet une réussite : la désignation d’un responsable de la délocalisation, un accompagnement auprès des personnes étudiantes pour la connexion aux différents outils, une technologie de pointe pour faciliter la communication en classe, etc.

Grâce à cette formule, les jeunes peuvent rester dans leur région, où certains occupent un emploi. Au terme de leur formation, ils bénéficient d’un réseau beaucoup plus grand et semblent plus ouverts à d’autres horizons. Finalement, ils développent des compétences numériques qu’ils n’auraient peut-être pas eu l’occasion d’expérimenter en dehors d’un programme délocalisé. De quoi bien se préparer aux nouvelles réalités du marché du travail!

La réussite d’un tel projet s’appuie sur un immense travail d’équipe. Tout commence par la personne étudiante, l’équipe enseignante et les personnes techniciennes en travaux pratiques de Chicoutimi et de Rivière-du-Loup. Puis, tout autour gravitent le service des communications, l’aide aux étudiants, l’aide psychologique, l’aide financière, le registrariat, les spécialistes en informatique, la direction des études, et bien plus!

De façon mensuelle ou bimensuelle, ces équipes se communiquent leurs découvertes ou leurs besoins et, chaque année, elles réussissent à dresser un bilan afin de souligner leurs défis et leurs réussites. Leur secret : briser les silos et se faire confiance!

Nous remercions Geneviève de nous avoir partagé cette recette gagnante et lui souhaitons du succès pour la suite!