Jérôme Vallée est technopédagogue au Cégep de La Pocatière. Émilie Pilote, conseillère aux communications chez FADIO, s’est entretenue avec lui pour discuter de sa vision de ce rôle relativement nouveau, des défis actuels, ainsi que de ses projets en cours et à venir en lien avec la FAD.
Évoluant au cégep depuis 2009, Jérôme était à l’origine enseignant dans un programme technique intitulé « Gestion et technique de scène », à Montmagny. Bien que le métier de technopédagogue ait gagné en popularité il y a environ 3 ans, il a réellement été mis en lumière pendant la pandémie. Les acteurs de l’éducation ont en effet été confrontés à beaucoup de changements, et de nouveaux besoins sont nés à la limite de l’éducation et du numérique.
Jérôme se voit comme d’abord un allié, principalement des enseignants, mais ultimement pour ce que les étudiants vont vivre : « Ce qui m’a poussé vers ce poste-là, c’est d’être quelqu’un sur le terrain qui peut se consacrer à des projets, à des questionnements ou à des problématiques, et pouvoir y mettre beaucoup de temps. »
Pour la prochaine année, il s’intéresse plus particulièrement aux stages et à leur séquence de coordination. Selon lui, plusieurs tâches peuvent être facilitées par le numérique. Il s’occupe également du projet Cégep virtuel. Le Cégep de La Pocatière y propose une programmation de cours au régulier qui recevront des étudiants en commandite à distance. Jérôme reconnaît que cela va représenter certains défis d’accompagnement pour un enseignant ou une enseignante pour qui ce sera la première fois. Tout le monde travaille en équipe pour l’arrimage de tout ça.
Le technopédagogue a aussi aidé à la technique, à la logistique et à la programmation du Symposium international de l’intégration du numérique dans l’enseignement (SIINE), pendant lequel plusieurs délégations de la France sont venues les visiter pour une semaine d’activités.
Jérôme est certes occupé, mais il ne s’en plaint pas. Celui qui a aussi eu une carrière de technicien de la scène est un véritable passionné : « J’ai un côté très technique, pragmatique, mais aussi un côté artistique qui aime la nouveauté et les projets. Ça me garde en vie d’avoir toujours le prochain projet ou la prochaine idée en tête. »
En ce moment, la formation à distance fait face à de gros enjeux technologiques, souligne le technopédagogue, mais ce dernier croit que quand c’est bien fait, il y a une belle valeur ajoutée. La prochaine année sera consacrée à prendre les bonnes décisions. L’objectif : trouver l’équilibre entre, d’une part, autonomie et flexibilité, et de l’autre, standardisation et efficacité. Et continuer à avancer en équipe.
« Ce qui m’a poussé vers ce poste-là, c’est d’être quelqu’un sur le terrain qui peut se consacrer à des projets, à des questionnements ou à des problématiques, et pouvoir y mettre beaucoup de temps. »
– Jérôme Vallée
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